Ce texte de Thierry Sarfis, date de septembre 2012, on l’avait distribué à la Fête de l’Humanité avec Dugudus et Sébastien Marchal (cliquez sur l’image pour afficher entièrement le pdf). Je le republie car il est toujours d’actualité.
A l’heure où tous les partis politiques s’agitent pour préparer les élections municipales de mars prochain on peut parier que la « com » politique contrôlera tous les discours y compris graphiques. Comme il y a les « éléments de langages » de la parole publique il y a aussi des « éléments de langages graphiques » dans les images politiques.
L’usage par exemple de plus en plus fréquents d’images standardisées issues de banque d’images internationales permettent à peu de frais d’avoir une campagne « sexy ». Les partis de la gauche dite « radicale » ne sont pas les dernier à utiliser ces ficelles, mais on y reviendra dans ce blog.
Pour les municipales on peut donc s’attendre sans surprises à un déferlement d’affiches médiocres sur nos murs.
Ce petit texte défend le lien autrefois fécond entre les organisations politiques progressistes et les graphistes (voir sur ce thème cet article sur le site du Monde diplomatique).